High-Risk Merchant (Paiement à risque) : comprendre le marché, ses règles, et les zones grises

Qui ?
Les prestataires de services de paiement (PSP) généralistes comme Worldline, Stripe, Adyen ou Checkout.com sont, en théorie, tenus à une vigilance accrue sur la nature des flux qu’ils traitent. Pourtant, certains d’entre eux acceptent — ou laissent passer — des flux issus de secteurs sensibles ou carrément illégaux. À côté, des PSP spécialisés "high risk", souvent basés à l’étranger (Caraïbes, Lituanie, Estonie, ou via des entités en Irlande/Chypre), se sont construits une niche très lucrative en assumant de couvrir ces secteurs à risque.
Quoi ?
On parle ici du traitement de flux financiers liés à des activités dites "à risque" : cela peut être légal mais instable (abonnements avec beaucoup de chargebacks), controversé (CBD, voyance, dropshipping), ou clairement interdit (pornographie, jeux illégaux, escorting, armes, crypto non régulée). Ces secteurs présentent un risque financier, juridique ou réputationnel élevé pour les PSP… mais aussi une forte rentabilité.
Où ?
Le paiement à risque est quasiment toujours en ligne, souvent transfrontalier, et repose sur une architecture obscure : serveurs offshore, juridictions souples, entités écran… Le tout dans une zone grise réglementaire, où certaines activités sont tolérées dans un pays mais interdites dans un autre. Cela ouvre la voie à des contournements via codes marchands (MCC/MCA) flous ou falsifiés.
Quand ?
Le phénomène s’est accéléré dans les années 2000, avec l’explosion du e-commerce, puis a connu un second essor dans les années 2010 avec l’arrivée de plateformes d’abonnement, de crypto-actifs et de contenus UGC rémunérés (OnlyFans, camgirls, etc.). Depuis la pandémie, la demande pour des solutions de paiement flexibles pour des activités marginales a explosé.
Comment ?
Les PSP peuvent traiter ces paiements :
- Directement, en acceptant ces clients en toute connaissance de cause.
- Indirectement, via des partenaires tiers ou agents (MIP), ou encore via des MCC détournés (ex. “services de conseil” au lieu de “contenus adultes”).
- Par ignorance volontaire, en ne regardant pas trop les détails des flux si les volumes sont importants et les rétrofacturations tolérables.
Combien ?
Il est difficile d’obtenir des chiffres précis en raison de la nature opaque de ce marché, mais selon plusieurs analystes (Juniper Research, Statista, rapports internes PSP), le volume de paiement à risque en Europe est estimé entre 50 et 100 milliards d’euros par an, avec une croissance annuelle à deux chiffres.
Les commissions moyennes varient entre 3 et 10 % par transaction, contre 0,3 à 0,8 % pour un e-commerçant traditionnel. Autrement dit, ce marché est 5 à 10 fois plus rentable pour un PSP… s’il accepte d’en assumer les risques.
Pourquoi ?
Parce que le paiement à risque est extrêmement rentable. Là où un commerçant classique négocie ses frais à la baisse, un marchand "high risk" est prêt à payer cher pour être simplement accepté.
Cela attire :
- Les PSP spécialisés, qui en font leur cœur d’activité.
- Les PSP généralistes, qui parfois ferment les yeux… ou qui traitent ces flux via des filiales, des agrégateurs ou des fintech partenaires.
Et parce qu’il y a une demande massive côté commerçants… mais peu d’acteurs capables de la satisfaire sans déclencher l’alerte des régulateurs ou des actionnaires.
Qu’appelle-t-on un paiement à risque ?
Définition
Un paiement à risque, dans le monde des services de paiement, désigne une transaction liée à une activité marchande présentant un risque élevé pour le PSP, que ce risque soit :
- Financier (fort taux de rétrofacturation, instabilité du modèle),
- Juridique (activité illégale dans certains pays ou zones),
- Réglementaire (non-respect des obligations KYC/AML),
- Réputationnel (secteur moralement controversé ou sensible).
Contrairement à une transaction dite « standard » — par exemple, une vente de vêtements sur un site e-commerce français — un paiement à risque implique souvent un marchand difficile à identifier, une activité borderline ou une complexité transfrontalière qui rend le contrôle plus flou.
Typologie : Medium Risk vs High Risk
Les PSP classent généralement les activités selon deux grandes catégories :
🟠 Medium Risk (risque modéré) :
Ce sont des activités légales mais avec une exposition élevée aux impayés, aux litiges ou aux pratiques douteuses. Elles peuvent être acceptées par des PSP traditionnels, mais sous conditions renforcées.
Exemples :
- Ventes avec abonnement récurrent (salles de sport, box beauté, coaching…)
- Produits bien-être / santé / minceur
- CBD (selon législation locale)
- Voyance, astrologie
- Sites de rencontre en ligne
- Dropshipping (notamment via Shopify)
- Billetterie événementielle avec annulation possible
- Produits financiers "limites" (NFT, certains investissements non régulés)
- Crypto régulée (via partenaires KYC/AML certifiés)
🔴 High Risk (risque élevé) :
Ces secteurs sont soit illégaux, soit fortement réglementés, soit moralement controversés. Ils sont souvent refusés d’emblée par les PSP généralistes et nécessitent un traitement via des PSP spécialisés, avec des contrats spécifiques et une conformité renforcée.
Exemples :
- Pornographie et contenus pour adultes
- Jeux d'argent, casinos en ligne, poker non régulé
- Escorting, camgirls, "accompagnement"
- Armes, couteaux, accessoires militaires
- Produits piratés ou contrefaits
- Crypto-monnaies anonymes, plateformes offshore non enregistrées
- Sites avec fort taux de chargebacks ou passifs juridiques
- Médicaments ou compléments illégaux
- MLM (multi-level marketing) non enregistrés
- Produits "miracles"
Classement par codes MCA (Merchant Category Codes)
Les Merchant Category Codes (MCC ou MCA) sont des codes à 4 chiffres utilisés par les réseaux cartes (Visa, Mastercard, Amex…) pour classifier le type d’activité d’un marchand.
Chaque transaction est "taguée" avec un MCC, qui permet :
- Aux banques et PSP de filtrer les secteurs risqués ou interdits,
- Aux réseaux cartes d’appliquer des règles spécifiques (frais, contrôles, exclusions),
- Aux algorithmes de scoring de détecter des incohérences ou tentatives de fraude.
Exemples de MCC à risque :
Qui accepte les paiements à risque et pourquoi ?
Les PSP spécialisés dans le paiement à risque
Certains prestataires de services de paiement (PSP) se sont positionnés volontairement sur le marché du paiement à risque, qu’il s’agisse de secteurs "medium risk" (abonnement, CBD, voyance) ou "high risk" (contenus pour adultes, jeux d’argent, escorting).
Ces PSP spécialisés, comme Payze, Segpay, Verotel, CCBill, Epoch ou Netbilling, opèrent souvent depuis des juridictions plus souples (Malte, Chypre, Estonie, Curaçao, etc.). Ils disposent d’infrastructures conçues pour supporter :
- Des volumes de rétrofacturations élevés,
- Des flux transfrontaliers complexes,
- Des risques juridiques ou réputationnels assumés.
Ils facturent des commissions bien supérieures à la moyenne (entre 4 % et 10 % par transaction), mais permettent à ces marchands d’accéder à des solutions d’encaissement fiables malgré la nature sensible de leur activité.
Les PSP généralistes et la gestion opaque du risque
À l’opposé, les PSP généralistes (comme Stripe, Adyen, Checkout.com, Worldline, etc.) communiquent peu sur leur gestion des activités sensibles. Officiellement, nombre d’entre eux excluent les secteurs high risk de leur politique d’acceptation. Mais dans les faits, certains PSP :
- Acceptent des flux "medium risk" sans le mentionner publiquement,
- Utilisent des filiales, des partenaires ou des intermédiaires (ex. MIP ou marketplaces) pour sous-traiter la gestion de ces marchands,
- Détournent la catégorisation via des MCC ambigus, en tolérant que certains clients passent sous le radar.
Certains cas médiatisés, comme l’affaire Worldline révélée en juin 2025, montrent que même des PSP cotés en bourse et hautement régulés peuvent se retrouver impliqués dans des activités à risque — souvent via des montages complexes ou des entités tierces.
Une motivation simple : la rentabilité
Accepter des marchands à risque représente un pari risqué mais très rentable. Dans le modèle économique d’un PSP :
- Un commerçant classique (retail, e-commerce) rapporte en moyenne entre 0,2 % et 0,6 % de commission par transaction,
- Un marchand "high risk" accepte volontiers de payer 5 à 10 fois plus, car peu d’acteurs veulent de lui.
Le résultat : une marge brute largement supérieure, même si le taux de churn ou de litiges est plus élevé. C’est précisément ce différentiel qui pousse certains PSP à accepter des flux à risque en toute discrétion, quitte à naviguer dans une zone grise réglementaire.
Transparence vs opacité : un critère de choix
Tous les PSP ne jouent pas sur le même terrain :
- Certains refusent clairement les secteurs sensibles, avec une politique stricte d’onboarding.
- D’autres entretiennent une forme d’ambiguïté : en public, ils revendiquent des engagements éthiques, mais en interne, ils tolèrent ou externalisent le traitement de flux litigieux.
Pour un marchand opérant dans une activité à risque, il est donc essentiel de :
- Vérifier les conditions réelles d’acceptation du PSP,
- S’assurer de la conformité contractuelle (mentions MCA, conditions spécifiques, clauses de résiliation),
- Et idéalement, se faire accompagner par un expert ou un courtier indépendant.
Quelle est la taille du marché ?
Estimations de volumes et de commissions
Selon plusieurs analyses, le paiement à risque européen pèse aujourd’hui entre 50 et 100 milliards d’euros par an, voire 100 milliards € selon certaines estimations internes PSP ou de cabinets spécialisés.
Source : https://www.thredd.com/resources/industry-insights/money-maps-unpacking-payments-in-europe
La commission moyenne facturée sur ces flux risqués s’élève généralement entre 4 % et 10 %, contre 0,2 – 0,6 % sur un commerce traditionnel.
Les tickets moyens sont souvent élevés, avec des transactions fréquentes (abonnements récurrents, contenus, jeux), augmentant encore la rentabilité.
Enfin, ces paiements présentent un taux de rejet et de fraude significativement plus élevés (rétrofacturations jusqu’à plusieurs %), poussant les PSP à filtrer sévèrement pour se protéger.
Pourquoi ces chiffres comptent
- Fort potentiel de marge brute : commissions élevées + tickets récurrents = rentabilité forte.
- Exposition aux risques élevés : fraudes, abus, régulation, chutes de réputation…
- Sélectivité des PSP : tous ne veulent pas ou ne peuvent pas gérer ce niveau de risque.
Quel cadre légal encadre les paiements à risque ?
Les paiements à risque, par nature sensibles ou exposés à la fraude, sont soumis à un cadre réglementaire particulièrement strict, en France comme en Europe. Les prestataires de services de paiement (PSP) ont l’obligation de mettre en place des dispositifs renforcés de contrôle, de déclaration et de vigilance.
KYC / AML : obligations renforcées pour les PSP
Tous les PSP sont légalement tenus de respecter les règles de KYC (Know Your Customer) et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML/CFT).
Ces obligations incluent notamment :
- L’identification complète du bénéficiaire effectif du compte,
- L’analyse de la nature de l’activité du marchand,
- La surveillance des flux et l’analyse comportementale des transactions,
- La détection des anomalies (taux de fraude, codes MCC incohérents, volumes suspects).
Dans le cas de marchands à risque, les PSP doivent redoubler de vigilance, documenter les éléments de conformité, et justifier l’acceptation de ces clients lors d’un éventuel contrôle ACPR ou ESMA.
Signalement à TRACFIN
En France, tout PSP ou établissement financier a l’obligation de déclarer à TRACFIN toute opération suspecte détectée lors de ses activités.
Dans le cadre du paiement à risque, les PSP sont donc exposés à une double obligation :
- Déclarer les anomalies détectées,
- Justifier qu’ils ont mis en place un dispositif de surveillance conforme.
Quels risques juridiques pour les PSP ?
Les PSP qui ne respectent pas ce cadre peuvent être exposés à plusieurs types de sanctions :
- Sanctions de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) : blâme, amende, retrait d’agrément ;
- Mise en cause pénale en cas de complicité de blanchiment ou d’activité illicite avérée ;
- Pertes de partenaires bancaires ou de connectivités réseaux (Visa, Mastercard) si l’activité est jugée non conforme.
Ils s’exposent également à des risques réputationnels forts, notamment en cas de révélation publique par la presse ou des lanceurs d’alerte.
Cas Worldline : un exemple de dérive ?
En juin 2025, un consortium de 21 médias européens, dont Mediapart, Follow the Money, NRC ou VG.no, a publié une enquête mettant en cause Worldline, géant français du paiement coté en bourse. Selon les révélations, Worldline aurait facilité des transactions pour des sites jugés illégaux ou très sensibles :
- Casinos en ligne sans agrément,
- Plateformes de contenus pour adultes borderline,
- Sites de jeux ou de paris camouflés,
- Opérateurs de services d’escorting.
L’enquête met en lumière une utilisation ambigüe de codes marchands (MCC) détournés, ainsi que le rôle d’intermédiaires dans l’acceptation de ces flux.
En réaction, Worldline a :
- Contesté certaines allégations,
- Envisagé des actions en justice contre les médias concernés,
- Vu son cours de bourse chuter de près de 40 % en deux jours,
- Été sommé par l’un de ses investisseurs institutionnels, Bpifrance, de renforcer la gouvernance de son conseil d’administration.
Cette affaire souligne que même les PSP les plus régulés ne sont pas à l’abri d’un risque de conformité, et qu’une politique floue ou un manque de transparence dans la gestion des flux à risque peut avoir des conséquences majeures.
Peut-on faire du paiement à risque de manière encadrée ?
Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d’accepter des paiements à risque dans un cadre légal et structuré, à condition de respecter certaines règles strictes, de travailler avec les bons partenaires et de documenter chaque étape du processus de paiement.
Travailler avec un PSP spécialisé et régulé
Le traitement des paiements à risque ne signifie pas obligatoirement opacité ou illégalité. Il existe des PSP spécialisés dans le high risk ou medium risk, qui sont :
- Soit agréés dans leur juridiction locale (Irlande, Lituanie, Estonie, etc.),
- Soit basés dans des territoires offshore réglementés, comme Curaçao, Gibraltar ou Chypre, avec une conformité locale cadrée.
Ces acteurs ne dissimulent pas la nature des flux qu’ils traitent : au contraire, ils adaptent leur infrastructure technique et leur KYC/AML en fonction des risques. Ils exigent également une transparence totale de la part du marchand.
Exemples de PSP qui encadrent légalement ce type de flux : CCBill, Segpay, Verotel, NETbilling, CoinGate pour la crypto, ou encore Nuvei qui opère sur certains segments via licences multi-juridictionnelles.
L’importance d’un contrat marchand clair
Le contrat de paiement entre le commerçant et le PSP est un document stratégique : il formalise les engagements de chaque partie, précise la nature de l’activité, les règles de facturation, les obligations en matière de lutte contre la fraude et les causes de résiliation anticipée.
Dans le cadre d’un marchand à risque, ce contrat doit :
- Mentionner explicitement l’activité concernée et le code MCC affecté,
- Décrire les obligations de reporting, chargebacks et KYC/AML,
- Définir les plafonds de volume ou d’acceptation par pays,
- Prévoir des clauses de conformité et de vérification périodique.
Un contrat marchand ambigu ou imprécis est un facteur de risque pour le PSP… mais aussi pour le commerçant, qui peut voir ses fonds bloqués ou son compte suspendu sans recours clair.
Vérifier la conformité locale avant d’encaisser
Un PSP peut être régulé dans son pays… mais cela ne suffit pas : le marchand doit également s’assurer que son activité est légale et conforme dans les pays où il vend ses produits ou services.
Par exemple :
- Un site de casino en ligne peut être autorisé à Curaçao mais interdit en France ou en Allemagne.
- Un produit CBD peut être toléré à 0,3 % de THC en France mais totalement interdit dans d’autres pays.
- Un site pour adultes doit s’assurer du respect des lois locales sur le consentement, l’âge et le stockage des données.
Ainsi, il est impératif de :
- Analyser la législation locale (par pays ou État dans le cas des USA),
- Travailler avec des juristes spécialisés dans la régulation du numérique et des paiements,
- Adapter la structure juridique du site (nom de domaine, entité de facturation, affichage légal).
Conclusion : encadrer ne veut pas dire interdire
Le paiement à risque n’est pas interdit — il est encadré, surveillé, et parfois mal compris. La clé pour l’opérer légalement, c’est :
- La transparence (activités, flux, localisation),
- Le choix d’un PSP qui sait gérer ce niveau de risque,
- La conformité contractuelle et réglementaire,
- Et l’anticipation juridique pays par pays.
Komission peut justement vous accompagner dans cette démarche en identifiant les prestataires les plus adaptés à votre activité, tout en sécurisant vos encaissements dans un cadre maîtrisé.
Komission et le paiement à risque : expertise, transparence et accompagnement
Chez Komission.fr, nous savons que certains commerçants évoluent dans des secteurs qualifiés de "sensibles", parfois injustement perçus comme à risque. Que vous proposiez des services avec abonnement, du CBD, de la crypto ou des contenus spécifiques, vous êtes souvent confronté à un refus de la part des banques traditionnelles ou des PSP généralistes, sans explication claire.
C’est précisément pour cette raison que Komission vous accompagne dans le traitement du paiement à risque de manière légale, transparente et optimisée.
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Notre plateforme est connectée à plus de 80 prestataires de services de paiement, dont plusieurs sont spécialisés ou capables de traiter des flux à risque dans un cadre contractuel sécurisé. Grâce à notre algorithme de matching propriétaire et notre connaissance terrain, nous vous orientons vers :
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Nous ne vous proposons pas un acteur "par défaut", mais bien le meilleur partenaire adapté à votre activité, votre structure juridique et vos marchés cibles.
Vérification de conformité réglementaire
Travailler dans un secteur sensible ne signifie pas évoluer en dehors des règles. Au contraire, plus le risque est élevé, plus la vigilance réglementaire doit être forte.
C’est pourquoi Komission vérifie avec vous :
- La légalité de votre activité dans les pays visés,
- La licence du PSP sélectionné, sa juridiction et son historique,
- Les clauses contractuelles spécifiques en matière de KYC, AML, monitoring, MCC,
- La cohérence entre votre activité réelle et celle déclarée à l’établissement de paiement.
Notre objectif : vous éviter tout blocage, toute résiliation brutale ou gel de fonds, en anticipant ce que peu de prestataires prennent le temps d’expliquer.
Transparence sur les flux, les tarifs et les risques
Chez Komission, nous n’avons aucun intérêt à masquer la réalité du marché. Lorsque vous êtes dans un secteur à risque, nous vous présentons :
- Les fourchettes de commission réellement pratiquées (pas de surprise à 6 % alors qu’on vous annonçait 1,2 %),
- Les risques contractuels (clause de résiliation à tout moment, limites de volume, délais de versement),
- Et les alternatives possibles, si jamais votre activité venait à être requalifiée.
Nous sommes indépendants, ne percevons aucune commission sur les transactions, et n’avons qu’un seul objectif : vous faire signer avec un partenaire fiable, rentable, durable.
