Choisir une solution de paiement ne se résume plus à sélectionner un terminal ou une plateforme e-commerce. Entre la multiplication des PSP (Adyen, Stripe, Payplug, Mollie, Viva, etc.), l’arrivée du SoftPOS, l’omnicanal, l’open banking, les wallets, et la pression constante sur les frais d’acceptation, les paiements sont devenus un sujet à la fois technique, financier et stratégique.Dans ce contexte, faire appel à un consultant monétique permet d’analyser votre architecture de paiement, de comparer les solutions du marché, de négocier des conditions tarifaires équitables et de sécuriser l’intégration dans vos outils (caisse, ERP, CRM, e-commerce…).Mais tous les consultants ne se valent pas : certains sont vraiment indépendants, d’autres jouent le rôle de revendeurs déguisés. Alors, comment choisir le bon ? Quels critères vérifier ? Et quel niveau d’expertise attendre pour réellement gagner en performance et en économies ?Voici la méthode.
Qu’est-ce qu’un consultant monétique ?
Le consultant monétique est l’interlocuteur qui accompagne les entreprises dans la conception, la mise en œuvre et l’optimisation de leur système de paiement, qu’il s’agisse d’encaissements en magasin, en ligne ou en omnicanal.
Contrairement à l’idée répandue, son rôle ne se limite pas à « recommander un PSP » ou « comparer des tarifs ». Il intervient sur des sujets structurels : architecture technique, gouvernance des flux, interopérabilité entre systèmes, conformité réglementaire (PCI DSS, DSP3, 3DS2), modèles économiques, et expérience d’encaissement.
Chez Komission, nous considérons que le consultant monétique doit être hybride :
- Technicien, capable d’analyser les API, SDK, connecteurs, processus d’acquisition, routage, reconciliation.
- Financier, capable d’optimiser les frais, calculer les taux effectifs, identifier les sources de surcoût (interchange, scheme fees, acquiring fees, taux CB vs Visa/Mastercard…).
- Opérationnel, capable d’anticiper l’impact sur la caisse, les rituels d’encaissement, la formation des équipes et la gestion SAV.
C’est ce croisement des compétences qui garantit une architecture de paiement durable, évolutive et performante.
Un rôle qui dépasse le simple choix d’un prestataire de paiement
Pour une organisation multi-sites ou multi-canaux, « choisir une solution de paiement » revient en réalité à résoudre plusieurs problématiques simultanément :
Enjeux clés – Paiements & intégration
Pour chaque enjeu : exemples concrets côté terrain et principaux risques si le sujet est mal maîtrisé.
Architecture des flux
Concevoir et orchestrer les flux d’encaissement & remboursement
Exemples concrets
- Paiement en ligne et magasin + remboursement depuis le CRM
Risques
Incohérences de rapprochement, erreurs comptables.
Omnicanal
Remboursements
Back-office
Interopérabilité
Relier TPE, caisse, ERP, PMS et e-commerce
Exemples concrets
- Connexion TPE ↔ caisse ↔ ERP ↔ PMS ↔ e-commerce
Risques
Erreurs de saisie, pertes de données.
API / Connecteurs
Data sync
Temps réel
Conformité & sécurité
Standards et obligations de sécurité des paiements
Exemples concrets
- PCI DSS / Tokens / Vault / SCA / 3DS2
Risques
Exposition au risque juridique et litiges.
PCI DSS
Tokenisation
DSP2 / SCA
Optimisation financière
Réduire les coûts d’acceptation et sécuriser la marge
Exemples concrets
- Analyse RAFEC, choix de l’acquéreur, gestion des cartes internationales
Risques
Surcoût jusqu’à +38% sur les frais.
RAFEC
Négociation
International
Expérience client & parcours
Fluidité d’encaissement et conversion omnicanale
Exemples concrets
- Encaissement omnicanal, Click & Collect, Pay by Link, Tap-to-Pay
Risques
Abandon de parcours, insatisfaction en magasin.
Omnicanal
CXP
Tap-to-Pay
Pourquoi faire appel à un consultant monétique ?
Le paiement est devenu un levier stratégique : il impacte directement les coûts, la conversion, les opérations en magasin, la fluidité des parcours clients et la capacité à unifier les canaux.
Dans ce contexte, un consultant monétique apporte une vision experte et transverse, permettant de prendre des décisions structurantes avec maîtrise du risque, du coût et de l’intégration technique.
Voici les objectifs concrets qui motivent généralement un accompagnement spécialisé :
1. Réduire les coûts d’acceptation et optimiser les commissions
Les frais d’acceptation sont souvent perçus comme un coût “fixe”, alors qu’ils varient fortement selon :
- Le choix de l’acquéreur et du PSP
- La répartition cartes CB / Visa / Mastercard / Corporate / Internationales
- La structuration des contrats (agencement acquiring vs gateway)
- La configuration des parcours (capture, autorisation, routing)
Un consultant permet :
- Une lecture analytique des coûts réels (RAFEC, interchange, scheme fees)
- L’identification des sources de surcoût
- La modélisation des scénarios alternatifs
→ Résultat attendu : des économies mesurables, sans impact négatif sur les opérations.
2. Simplifier et accélérer l’intégration technique
Passer d’un PSP à un autre, ou connecter un nouveau mode de paiement, implique :
- Des API, webhooks, modules, méthodes de capture
- Des dépendances avec les caisses, ERP, CRM, OMS, PMS
- Des impacts sur le rapprochement comptable et le reporting
Un consultant assure :
- La cartographie des flux
- La qualification des connecteurs existants
- La planification de l’intégration avec les systèmes internes et prestataires externes
→ L’objectif est d’accélérer la mise en production tout en réduisant les risques de rupture opérationnelle.
3. Unifier les paiements magasin + web (omni-canal)
L’enjeu n’est plus de traiter le magasin et l’e-commerce comme deux univers distincts.
Unifier les paiements permet :
- D’éviter les silos dans la donnée transactionnelle
- D’unifier les remboursements et les avoirs
- D’activer les parcours Click & Collect, Ship-from-Store, Pay by Link, etc.
- D’optimiser les services client, le SAV et la fidélisation
→ L’organisation passe d’une logique “multi-système” à un système unique pilotable et cohérent.
4. Réduire les litiges & les échecs de paiement
Les échecs de paiement peuvent représenter 5 à 20 % des tentatives selon les secteurs, notamment sur le digital ou l’international.
Un consultant permet :
- D’analyser les causes (SCA, 3DS2, anti-fraude, routage, BIN, tokenisation)
- D’optimiser les règles de scoring et d’authentification
- De rationaliser les workflows de contestation & chargeback
→ Résultat attendu : moins de friction, moins d’abandons, moins de risques.
5. Améliorer l’expérience d’encaissement et de parcours client
Une expérience de paiement fluide est devenue un critère d’image et de conversion :
- Rapidité en caisse
- Paiement mobile / sans contact / wallet
- Continuité entre les canaux
- Atténuation de la perception de l’acte de paiement
Le consultant permet de concilier performance technique et simplicité d’usage, pour les équipes et pour le client final.
| Secteur |
Enjeux prioritaires |
Besoins fréquents |
| Retail multi-magasins |
- Unification magasin + web
- Encaissement rapide
- Reporting réseau
|
- Gestion multi-TPE
- Parcours omnicanal
- Rapprochement simplifié (ERP)
|
| Hôtellerie & restauration |
- Encaissement multi-situations
- Pré-autorisations
- Multi-comptes / sites
|
- Tokenisation & garantie
- Pay-at-table
- Connexion PMS
|
| E-commerce & marketplace |
- Conversion & international
- Anti-fraude / SCA
- Reversements vendeurs
|
- Routing intelligent
- Scoring SCA
- Split payments (OMS)
|
| Santé, transport, billetterie |
- Fiabilité & continuité
- Volumes élevés
- Automatisation & conformité
|
- Paiement sans friction
- Facturation automatique
- Traçabilité & audits
|
💡 Faire appel à un consultant monétique permet donc de décider, structurer et intégrer, avec une vision claire des impacts financiers, techniques et opérationnels.L’objectif n’est pas seulement de choisir une solution, mais de construire une architecture de paiement performante, durable et évolutive.
Quels types de consultants monétiques existent ?
1) Cabinet de conseil (généraliste)
- Profil : équipes pluridisciplinaires (stratégie, finance, IT), capacité d’études multi-pays.
- Forces : méthodologie éprouvée, gouvernance projet, comités de décision, benchmark structuré.
- Limites : peu d’implémentation “mains dans le cambouis” selon les cabinets ; cycle décision long ; TJM élevés.
- À privilégier si : programme de transformation, multi-filiales, cible “Target Operating Model” et trajectoire à 2–3 ans.
- 🚩 Red flags : slides impeccables, mais peu de preuves d’intégration réelle (API, connecteurs, recette).
2) Cabinet de conseil spécialisé paiements
- Profil : petite équipe d’experts seniors, focalisée monétique/PSP/acquisition.
- Forces : expertise pointue (RAFEC, omnicanal, routing, tokenisation), cycle rapide, accès dirigeants PSP.
- Limites : bande passante limitée, dépendance à quelques profils clés.
- À privilégier si : besoin d’expertise profonde + cadrage/POC rapide avec impact concret.
- 🚩 Red flags : dépendance à un unique partenaire PSP, manque de neutralité.
3) Freelance / indépendant senior
- Profil : ex-PSP, ex-intégrateur, ex-DAF/PMO ; très opérationnel.
- Forces : grande souplesse, coûts contenus, exécution rapide, transfert de compétences.
- Limites : capacité réduite sur projets multi-pays ; risque de single point of failure.
- À privilégier si : mission ciblée (audit, RFI/RFP, recette, migration PSP, tuning anti-fraude).
- 🚩 Red flags : carnet d’adresses > méthode ; pas de livrables standardisés (process, KPIs, runbook).
4) ESN / intégrateur
- Profil : delivery technique (APIs PSP, TPE, POS, ERP, OMS, PMS), équipes de dev & QA.
- Forces : capacité d’intégration, recette, déploiement réseau, support post-go-live.
- Limites : moins de hauteur “stratégie coût / RAFEC” si non cadré ; possible biais outil/éditeur.
- À privilégier si : vous avez déjà choisi l’architecture et vous devez mettre en production.
- 🚩 Red flags : chiffrage sans cadrage fonctionnel
5) Courtier
- Profil : optimisation économique (acquéreur/PSP), mise en concurrence, lecture RAFEC.
- Forces : économies rapides sur frais d’acceptation, connaissance fine des grilles & exceptions.
- Limites : parfois peu impliqué dans l’intégration SI ; vision “coût” plus que “parcours”.
- À privilégier si : objectif principal = réduction des coûts à court/moyen terme.
- 🚩 Red flags : rémunérations parfois opaques
6) Revendeur / installateur TPE (attention : pas un consultant)
- Profil : vente/location de terminaux, maintenance, parfois lien banque/acquéreur.
- Forces : logistique, déploiement en points de vente, SLA matériel.
- Limites : peu d’architecture SI, pas de benchmark multi-PSP, angle “matériel” d’abord.
- À privilégier si : simple renouvellement TPE déjà cadré côté SI et contrats.
- 🚩 Red flags : discours “le terminal suffit” ; aucune prise en compte e-commerce/omnicanal/ERP.
7) Équipe “Product/PS” chez un PSP (attention : pas un consultant)
- Profil : spécialiste de sa plateforme (intégration, best practices, anti-fraude maison).
- Forces : connaissance intime du produit, accès court aux roadmaps.
- Limites : non neutre, compare peu, logique d’adoption de leur solution.
- À privilégier si : vous avez déjà choisi ce PSP et voulez accélérer l’implémentation.
- 🚩 Red flags : cadrage orienté “fit produit” sans scénario alternatif.
Comparatif des types de consultants
Type
Forces
Limites
Périmètre d’intervention
Cabinet généraliste
Gouvernance, benchmark structuré
Implémentation limitée, coût élevé
Cadrage stratégique groupe / multi-BU
Cabinet spécialisé
Expertise pointue, vitesse d’analyse
Bande passante variable
Diagnostic & recommandations spécialisées
Freelance senior
Souplesse, efficacité, transfert de compétences
Capacité individuelle
Mission ciblée, tuning, assistance projet
Intégrateur (ESN)
Komission
Intégration SI omnicanale, expertise API/ERP/caisse, mise en production maîtrisée
Nécessite un cadrage clair & coordination DSI / métiers
Intégration technique, recette, déploiement & run
Courtier (COBSP)
Komission
Optimisation analytique des frais (RAFEC + scheme) & sélection neutre multi-PSP
Performance optimale si alignée avec l’architecture SI existante
Optimisation économique & mise en concurrence prestataires
Revendeur TPE
Logistique & maintenance terrain (SLA)
Vision limitée à la couche matériel
Renouvellement / déploiement terminaux
PSP (vendor)
Maîtrise de son propre produit
Non neutre (pas de benchmark)
Accompagnement post-choix / configuration
Les 6 critères pour choisir le bon consultant monétique
Le choix d’un consultant monétique ne doit pas reposer uniquement sur un discours rassurant ou un réseau de contacts. Un consultant fiable se reconnaît à sa capacité à produire un diagnostic objectivable, à traduire ce diagnostic en décisions structurantes, et à accompagner leur mise en œuvre, sans se limiter à un rôle d’observateur ou de recommandation théorique.
Voici les six critères essentiels à vérifier avant de vous engager.
1. Une expérience terrain, démontrée par des cas clients vérifiables
Un consultant crédible doit avoir :
- Accompagné des projets de paiement en production
- Sur plusieurs environnements : magasin, e-commerce, ERP, caisse, CRM
- Avec des volumes et des contraintes comparables aux vôtres
À demander systématiquement :
- Études de cas avec données avant/après sur les frais ou taux de conversion
- Témoignages clients ou contacts de référence
- Exemples d’architectures de flux ou de schémas d’intégration
Objectif : vérifier que l’expertise est pratique, éprouvée, mesurable — pas seulement conceptuelle.
2. Une connaissance Multi-PSP (et pas uniquement d’un prestataire)
Le consultant doit maîtriser plusieurs plateformes :
- Acquéreurs bancaires : Worldline, Axepta, Société Générale, etc.
- PSP internationaux : Adyen, Stripe, Checkout.com, Nuvei
- PSP spécialisés : Payplug, Mollie, Viva Wallet, PayZen, Lyra, PayPal, etc.
- Solutions SoftPOS, wallets, open banking, BNPL, orchestration…
Un consultant qui pousse toujours le même prestataire n’est pas un consultant, mais un revendeur.
Objectif : accéder à une analyse comparative neutre et adaptée à votre contexte, pas un choix imposé.
3. La capacité à dialoguer avec les métiers Tech + Finance + Retail
Le paiement touche à la fois :
- l’IT (API, connecteurs, intégration),
- la Finance (RAFEC, interchange, scheme fees, reporting),
- les Opérations (formation en magasin, parcours client, SAV).
Le consultant doit savoir traduire ces enjeux entre les équipes :
- Transformer une contrainte SI en impact financier
- Traduire une problématique de caisse en spécification API
- Faire converger DAF + DSI + Direction Réseau
Objectif : réduire les frictions, fluidifier la prise de décision, accélérer les déploiements.
4. Une indépendance et une transparence totale
Pour garantir la neutralité, vérifier :
- L’absence de commissions d’apport ou d’incitations commerciales non déclarées
- La transparence sur les modèles économiques
- L’absence d’accords exclusifs avec certains PSP ou éditeurs
Un consultant n’indique pas une solution : il documente le raisonnement qui conduit au choix.
Objectif : éviter les décisions biaisées ou orientées.
5. Une capacité réelle à accompagner l’intégration
Une recommandation, sans mise en œuvre, n’a pas de valeur opérationnelle.
Le consultant doit être en mesure de :
- Établir une cartographie des flux
- Dialoguer avec les équipes IT et les intégrateurs de caisse / ERP
- Coordonner ou piloter l’intégration technique
- Préparer la recette, les tests, les go-live, le support post-déploiement
Sinon, nous ne sommes plus dans le conseil, mais dans le comparatif théorique.
Objectif : garantir l’atterrissage — pas seulement l’intention.
6. Une méthodologie claire et mesurable
Un bon consultant monétique ne se limite pas à donner une opinion : il applique une méthode structurée, reproductible et documentée.
Cette méthodologie permet de sortir des choix intuitifs et d’ancrer les décisions dans des éléments objectifs, mesurables et comparables dans le temps.
Une démarche solide doit comprendre cinq étapes clés :
• Audit
- Analyse de l’existant (processus de paiement, TPE, PSP, ERP, e-commerce, CRM)
- Lecture des frais d’acceptation : interchange, scheme fees, acquiring, coûts cachés
- Identification des contraintes techniques et organisationnelles
- Cartographie des flux (magasin + web + back-office)
Objectif : comprendre précisément la situation actuelle et ses leviers d’optimisation.
• Benchmark
- Comparaison structurée de plusieurs prestataires
- Évaluation des modèles tarifaires, des performances, du support, de la sécurité
- Analyse des capacités d’intégration (API, connecteurs, modules)
- Simulation économique : coût réel par parcours et par moyen de paiement
Objectif : identifier les options réellement pertinentes pour votre contexte.
• Sélection
- Recommandation argumentée et neutralisée
- Scénarios comparatifs (court terme / croissance / omnicanal)
- Préparation des éléments décisionnels pour comité interne (DAF + DSI + Opérations)
Objectif : décider sur base claire, et non sur préférence ou inertie historique.
• Intégration
- Coordination avec PSP, acquéreur, éditeur de caisse, ERP, e-commerce
- Pilotage du projet technique, recette, tests, accompagnement réseau / équipes internes
- Mise en production progressive (pilotes → déploiement → support)
Objectif : garantir un atterrissage opérationnel fluide et sécurisé.
• Optimisation continue
- Suivi des taux de conversion et taux d’acceptation
- Ajustement des règles anti-fraude / SCA / routage
- Contrôle périodique des coûts d’acceptation (RAFEC, scheme update, FX, cross-border)
- Amélioration des parcours omnicanaux selon usage réel terrain
Objectif : maintenir la performance dans la durée, malgré l’évolution des volumes et des technologies.
En résumé
Un consultant monétique fiable :
- Structure sa démarche
- Documente ses analyses
- Justifie ses recommandations
- Accompagne la mise en œuvre
- Mesure les résultats dans le temps
Ce n’est pas un conseil ponctuel : c’est un cadre méthodologique qui sécurise la décision.
Comment choisir le bon consultant paiements et monétique ?
1
Cadrage & objectifs
Kick-off, périmètre, risques, planning et RACI pour aligner DAF, DSI et Opérations. Définition des KPI de succès.
2
Audit
Cartographie des flux (magasin + web), analyse des coûts (RAFEC : interchange, scheme, acquiring), contraintes SI et parcours.
3
Benchmark
Comparatif multi-PSP, évaluation API/SDK/connecteurs, simulations économiques par canal et moyen de paiement.
4
Sélection
Recommandation argumentée, scénarios court/moyen terme, dossier de décision pour comité (notes, risques, ROI attendu).
5
Intégration
Plan projet, implémentation avec PSP/acquéreur/ERP/caisse/e-commerce, recette, tests, pilotes, go-live et support.
6
Optimisation continue
Suivi KPI (taux d’acceptation, échecs), ajustements SCA/anti-fraude/routage, revue périodique des frais et des parcours.
Erreurs fréquentes à éviter
La sélection d’une solution de paiement peut sembler simple en apparence. Pourtant, de nombreuses entreprises se retrouvent avec un système coûteux, rigide ou difficile à maintenir, faute d’avoir anticipé certains enjeux stratégiques. Voici les erreurs les plus courantes observées lors de projets monétiques.
1. Confondre consultant monétique et revendeur de terminaux
Un revendeur de TPE vend principalement du matériel et des contrats d’acquisition.
Un consultant monétique analyse les flux, les coûts, l’architecture IT et les parcours utilisateurs.
Erreur courante :
- Penser qu’un terminal = une solution complète de paiement
Risques :
- Architecture fragmentée
- Impossibilité d’unifier magasin + web
- Coûts mal maîtrisés sur les frais d’acceptation
2. Choisir uniquement sur le prix
Les frais de dossier ou de location d'un TPE est souvent un élément mineur dans le coût global d’acceptation.
Ce qui pèse réellement :
- Les commissions par transaction
- Les frais de réseau (scheme fees)
- Les coûts d’acquisition bancaire
- Les frais internationaux / corporate
Une économie « immédiate » peut générer :
- +15 % à +40 % de surcoûts annuels sur les transactions.
3. Oublier les coûts liés aux transactions, reversements et litiges
Une solution de paiement ne se résume pas au taux “par carte”.
D’autres coûts doivent être pris en compte :
- Frais de reversement (virements)
- Frais de change / cross-border
- Frais sur cartes corporate ou internationales
- Coûts de litiges / chargebacks
- Frais de rejet / ré-autorisation
Ces éléments peuvent modifier fortement le coût réel du paiement.
4. Ne pas anticiper les intégration avec vos outils
Un système de paiement doit s’intégrer dans l’écosystème technologique :
- Caisse / POS
- ERP / Gestion comptable
- OMS / E-commerce
- CRM / Fidélisation
Si ce travail n’est pas anticipé :
- Ressaisie manuelle des encaissements
- Frictions en magasin
- Erreurs comptables
- Perte de traçabilité
La question à se poser n’est pas « Quel PSP choisir ? », mais « Comment l’intégrer proprement dans le SI ? »
5. Choisir un PSP unique et bloquer toute évolution future
Certaines solutions enferment l’entreprise dans un écosystème fermé, difficile à faire évoluer :
- Tokenisation non portable
- API peu flexible ou propriétaire
- Connecteurs limités ou unidirectionnels
- Pas de gestion multi-acquéreur ou orchestration possible
Conséquences :
- Changement futur coûteux et long
- Verrouillage contractuel
- Innovation limitée
Un système de paiement doit rester évolutif, particulièrement dans un contexte de croissance, omnicanal ou international.
Conclusion
Intégrer une solution de paiement ne se limite pas à installer un module ou à signer un contrat.
C’est un travail d’architecture, de compatibilité, de parcours et de fiabilité opérationnelle.
Chez Komission, nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne :
du choix du PSP, à l’intégration technique, jusqu’à l’automatisation des flux financiers et comptables.
Notre rôle : vous simplifier le paiement, réduire les frictions, et garantir une expérience fluide — pour vos équipes comme pour vos clients.
Comparez. Sélectionnez. Intégrez.
Nous nous occupons du reste.