Innovation

Plateformes de Crowdfunding, SPV, Crowdequity : comment choisir la meilleure solution pour collecter des fonds ?

Publié le
31.7.2025

Le financement participatif – ou crowdfunding – s’est imposé comme un levier incontournable pour lever des fonds, tester un marché ou fédérer une communauté. En quelques clics, il permet à des milliers d’entrepreneurs, associations, créateurs ou PME de mobiliser des ressources financières auprès du grand public, d’investisseurs ou de mécènes. Mais entre don, prêt, equity, obligations, SPV, et plateformes agréées PSFP, il est devenu difficile de s’y retrouver.

👉 À qui s’adresse cet article ?
D’un côté, les porteurs de projet qui souhaitent comprendre quel modèle de financement participatif est le mieux adapté à leur besoin. De l’autre, les plateformes elles-mêmes – existantes ou en création – qui doivent structurer leur infrastructure de collecte (PSP, KYC, escrow, wallet) et se mettre en conformité avec la réglementation.

👉 Quel est l’enjeu ?
Il ne suffit plus de choisir une plateforme en fonction de sa notoriété ou de son ergonomie. Il faut choisir un modèle adapté à son projet, un cadre réglementaire sécurisé, et des outils techniques robustes. Et pour les plateformes, il devient essentiel de s'entourer des bons prestataires pour bâtir un système de collecte conforme, scalable et automatisé.

👉 Comment faire le bon choix ?
C’est précisément là qu’intervient Komission, le courtier digital indépendant qui aide :

  • les entrepreneurs à choisir la bonne plateforme ou structure (SPV, crowdequity, crowdlending...) ;
  • et les plateformes elles-mêmes à trouver les meilleurs partenaires techniques (PSP, KYC, escrow, IBAN virtuels) pour sécuriser et fluidifier leur infrastructure de collecte.

Dans cet article, nous vous aidons à :

  • comprendre les différents types de plateformes et de structures de levée ;
  • comparer les solutions en fonction de votre projet ou de votre rôle (entrepreneur ou opérateur) ;
  • et surtout, identifier les leviers concrets pour réussir une campagne ou lancer une plateforme performante.

Les modèles de plateformes et leurs logiques de financement

Le crowdfunding n’est pas un modèle unique. Il regroupe en réalité plusieurs logiques de financement très différentes, encadrées par des cadres juridiques et fiscaux spécifiques. Avant de vous lancer – en tant que porteur de projet ou créateur de plateforme –, il est essentiel de comprendre ces modèles pour choisir le bon canal de collecte.

Les plateformes de dons (donation-based crowdfunding)

Définition

Les contributeurs versent une somme d’argent sans attendre de retour financier. Ce type de plateforme est largement utilisé pour des projets associatifs, humanitaires, personnels ou artistiques.

Pour qui ?

  • Associations loi 1901
  • Créateurs de contenus ou artistes
  • Projets personnels ou solidaires

Exemples :

  • Leetchi, HelloAsso, CotizUp, Bluebees (partie don)
  • Campagnes de soutien local, causes sociales, frais médicaux, etc.

Avantages :

  • Facilité de mise en place, très accessible
  • Pas de fiscalité sur les dons (sous certaines conditions)
  • Aucune contrepartie obligatoire

Limites :

  • Plafond de collecte souvent bas
  • Pas adapté aux projets entrepreneuriaux classiques

Les plateformes de récompense (reward-based crowdfunding)

Définition

Le contributeur reçoit une contrepartie non financière (produit, service, accès anticipé) en échange de sa participation.

Pour qui ?

  • Entrepreneurs en phase de lancement
  • Projets culturels, innovants, ou tech
  • Marque D2C souhaitant tester le marché

Exemples :

  • Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter
  • Prototypes, jeux, objets design, spectacles…

Avantages :

  • Permet de tester un marché sans dilution de capital
  • Développe une communauté engagée avant même la production
  • Simplicité juridique

Limites :

  • Obligation de livrer la contrepartie
  • Nécessite un storytelling fort
  • Pas d’effet levier financier réel

Les plateformes de prêt (lending-based crowdfunding ou crowdlending)

Définition

Le projet reçoit des fonds sous forme de prêt, remboursés avec ou sans intérêts.

Deux sous-catégories :

  • Prêt rémunéré (intérêt fixe) : crowdfunding type PME ou immobilier
  • Prêt solidaire (sans intérêt) : projets à impact

Pour qui ?

  • PME avec bilans solides
  • Entreprises cherchant une alternative à la banque
  • Projets immobiliers à court ou moyen terme

Exemples :

  • October, Lendopolis, Enerfip, Les Entreprêteurs

Avantages :

  • Levée de fonds rapide, pas de dilution de capital
  • Rentabilité prévisible pour les prêteurs
  • Peut se cumuler avec d’autres modes de financement

Limites :

  • Analyse financière poussée
  • Nécessite des garanties ou une note de crédit
  • Risque de défaut en cas de crise

Les plateformes d’investissement (investment-based crowdfunding ou crowdequity)

Définition

Les contributeurs deviennent actionnaires (equity) ou obligataires (dette privée) de l’entreprise financée.

Pour qui ?

  • Startups en amorçage ou en croissance
  • PME recherchant de la dette obligataire
  • Entreprises à impact ou locales (via mini-bons)

Exemples :

  • Sowefund, Tudigo, Anaxago, Wiseed, Equisafe.io, Raizers

Avantages :

  • Apport en fonds propres ou quasi-fonds propres
  • Effet de levier possible avec Bpifrance ou autres fonds
  • Création d’une communauté d’investisseurs ambassadeurs

Limites :

  • Nécessite une valorisation et une structuration juridique solide
  • Peut engendrer un cap table éclaté sans SPV
  • Soumis à l’agrément PSFP (ou CIF selon la structure)

📜 Zoom Réglementaire : PSFP, CIF et ECSP

Depuis novembre 2021, la réglementation européenne impose aux plateformes de financement participatif une autorisation en tant que PSFP (Prestataire de Services de Financement Participatif).

Cet agrément est délivré par l’AMF en lien avec l’ACPR. Il encadre les plateformes d’investissement et de prêt. Les plateformes de dons ou de récompenses ne sont pas concernées.

💡 Komission.fr peut vous aider à identifier les plateformes PSFP fiables, ou vous accompagner si vous êtes vous-même une plateforme à la recherche d’un PSP compatible avec votre agrément.

✅ Être accompagné par Komission

Les structures juridiques : SPV, holding, BSA AIR, etc.

Lever des fonds en financement participatif – notamment via le crowdequity ou la dette privée – implique souvent de mettre en place une structure juridique intermédiaire. Ces véhicules permettent de canaliser les investisseurs, de protéger la société financée et d’organiser la gouvernance de manière simple et sécurisée.

Voici les principales options utilisées sur les plateformes d’investissement.

Le SPV (Special Purpose Vehicle) : la structure dédiée

Définition

Un SPV (ou véhicule d’investissement dédié) est une société (souvent une SAS ou une SC) créée spécifiquement pour regrouper l’ensemble des investisseurs participant à une levée de fonds via une plateforme.

Au lieu d’avoir 100 investisseurs au capital, la startup n’a qu’un seul actionnaire : le SPV.

Avantages du SPV

  • Cap table propre : un seul actionnaire au capital de la société cible
  • Gouvernance simplifiée : le pacte est signé entre la société et le SPV uniquement
  • Distribution des dividendes ou plus-values centralisée
  • Facilité de gestion pour les investisseurs via un représentant ou un président de SPV

Limites

  • Frais de création et de gestion (statuts, tenue de compte, distribution)
  • Fiscalité à anticiper (IS + fiscalité des actionnaires personnes physiques)
  • Gouvernance du SPV à clarifier (pouvoir du président, clauses de sortie)

Utilisé par :

  • Anaxago, Sowefund, Raizers, ClubFunding, etc.
  • En crowdequity, en dette privée, ou en immobilier fractionné

La holding d’investissement

Définition

Une holding d’investissement est une société créée par les investisseurs eux-mêmes pour détenir collectivement des parts dans la cible. Elle joue le même rôle qu’un SPV, mais est souvent montée par une communauté (amis, clients, salariés...).

Pour qui ?

  • Clubs d’investisseurs
  • Business angels en pool
  • Plateformes localisées avec un ancrage communautaire

Avantages

  • Fiscalité avantageuse dans certains cas (régime 150-0 B ter)
  • Souplesse de gouvernance entre associés
  • Cohésion des investisseurs qui se connaissent souvent

Inconvénients

  • Moins standardisé qu’un SPV géré par plateforme
  • Peut être lourd à gérer à long terme
  • Moins compatible avec des plateformes grand public à fort volume

Les instruments juridiques : BSA AIR, obligations, OC

Définition

Parfois, les plateformes préfèrent éviter une entrée directe au capital en utilisant des titres financiers intermédiaires. Les plus utilisés sont :

  • BSA AIR (Bon de Souscription d’Actions – Accord d’Investissement Rapide)
  • Obligations simples ou convertibles (OC)
  • Minibons (dans certains cas spécifiques)

Pour qui ?

  • Startups en amorçage qui n’ont pas encore défini leur valorisation
  • PME souhaitant proposer un placement obligataire à des particuliers
  • Plateformes souhaitant simplifier la levée (pas d’entrée immédiate au capital)

Avantages

  • Pas d’entrée directe au capital dès le départ
  • Valorisation différée pour les BSA Air
  • Moins de friction juridique en phase d’amorçage

Limites

  • Moins attractif pour certains investisseurs en equity
  • Complexité fiscale ou comptable à anticiper
  • Doit être bien expliqué aux souscripteurs

Comparatif des structures d’investissement participatif

1

SPV (Special Purpose Vehicle)

Pour qui ? Plateformes de crowdequity

Avantages : Cap table propre, gestion centralisée

Inconvénients : Coût de gestion, gouvernance à organiser

2

Holding d'investissement

Pour qui ? Investisseurs regroupés

Avantages : Fiscalité avantageuse, grande souplesse

Inconvénients : Moins standardisé, à gérer soi-même

3

BSA Air / OC

Pour qui ? Startups en amorçage

Avantages : Entrée différée, valorisation flexible

Inconvénients : Moins engageant pour les investisseurs

Komission, le connecteur pour vos structures

👉 Que vous soyez plateforme ou startup en levée, Komission.fr vous accompagne pour structurer efficacement votre levée :

  • Mise en relation avec les SPV providers
  • Identification des PSP compatibles (gestion de titres, KYC, escrow, IBAN dédié)
  • Recommandation de solutions fiscalement optimisées (IS, IR-PME, etc.)

🎯 Notre objectif : fluidifier et sécuriser votre infrastructure de collecte, quelle que soit votre structure juridique.

🚀 Être accompagné par Komission

Les besoins techniques des plateformes

Créer ou exploiter une plateforme de financement participatif ne se résume pas à afficher une page projet et collecter des fonds. La réalité opérationnelle est bien plus complexe : gestion des flux, conformité, sécurité des données, distribution des fonds, reporting, fiscalité…

Derrière chaque plateforme performante, se cache une infrastructure technique robuste et certifiée, construite autour de plusieurs briques critiques.

Les composants essentiels d'une infrastructure de collecte

1. Un PSP (Prestataire de Services de Paiement) agréé

Chaque plateforme a besoin d’un PSP agréé pour :

  • ouvrir des comptes de paiement ou wallets pour les investisseurs ;
  • encaisser les fonds, les séquestrer si besoin, puis les distribuer ;
  • assurer la traçabilité et la conformité des transactions.
🎯 Exemples : Mangopay, Lemonway, Modulr, Treezor, Bridge, Unlimit, etc.

2. Un système de KYC/AML automatisé

Les contributeurs doivent être identifiés avant toute souscription :

  • vérification d’identité (personne physique ou morale)
  • lutte contre le blanchiment (AML) et le financement du terrorisme
  • conservation des preuves de conformité réglementaire
💡 Certains PSP intègrent le KYC natif, d’autres nécessitent des outils tiers (Onfido, Ubble, Ariadnext...).

3. Des IBANs ou wallets dédiés pour chaque investisseur

Chaque souscripteur doit pouvoir :

  • verser son montant individuellement
  • être suivi de manière unitaire pour les remboursements ou distributions
  • se connecter à un wallet ou compte de paiement nominatif

4. Un système d’escrow ou de séquestre

Selon le modèle (prêt, equity, immobilier), les fonds peuvent être :

  • versés immédiatement au porteur de projet
  • ou bloqués sur un compte séquestre jusqu’à validation d’une condition (seuil de collecte, signature, due diligence...)

🎯 L’escrow est obligatoire dans certains montages crowdequity, immobiliers ou réglementés PSFP.

5. Un tableau de bord et un module de distribution

Une plateforme doit aussi :

  • gérer le reporting individuel (revenus, parts détenues, remboursements)
  • générer des IFU (Imprimés Fiscaux Uniques) ou des attestations fiscales
  • distribuer des dividendes ou des remboursements automatiquement

Komission : le facilitateur de votre stack technique

En tant que plateforme PSFP, CIF ou en cours de création, vous faites face à des choix structurants.

Komission vous aide à :

  • Identifier le meilleur PSP selon votre modèle (crowdlending, crowdequity, immobilier, minibon…)
  • Assembler les bons modules (escrow, KYC, IBAN, distribution)
  • Comparer les coûts cachés (commissions PSP, frais de tenue de compte, facturation KYC)
  • Gagner du temps dans la mise en œuvre technique (API, conformité, délais d’ouverture)

🎯 Notre méthode : un brief de 5 minutes, une cartographie de vos besoins, et un shortlist de prestataires adaptés.

Et si vous êtes déjà live, nous vous aidons à réduire vos coûts, optimiser votre conformité ou changer de PSP si nécessaire.

Cas d’usage Stack recommandé
Crowdequity early-stage PSP + escrow + SPV + KYC externalisé
Immobilier fractionné PSP avec séquestre natif + obligations + IFU
Prêt participatif (PME) PSP + scoring crédit + distribution mensuelle
Plateforme à impact local PSP léger + KYC simplifié + reporting ESG

Comment choisir la bonne solution ?

Face à la diversité des plateformes, des statuts juridiques et des prestataires techniques, comment s’y retrouver ?
Que vous soyez porteur de projet ou fondateur d’une plateforme, faire le bon choix dès le départ peut accélérer votre collecte, réduire vos coûts et garantir votre conformité.

Voici les 5 étapes essentielles pour choisir efficacement votre solution de financement participatif – ou construire votre propre plateforme.

Étape 1 : Clarifiez la nature de votre projet

Avant toute chose, posez-vous cette question : quel est mon objectif de collecte ?

  • Collecte solidaire ou associative
    → Orientez-vous vers des plateformes de don ou reward-based (ex : HelloAsso, Leetchi)
  • Tester un produit ou un marché
    → Choisissez une plateforme de précommande (ex : Ulule, Kickstarter)
  • Financer une croissance ou un rachat d'entreprise
    → Optez pour le crowdequity avec SPV ou actions directes
  • Financer un besoin court terme ou de trésorerie
    → Tournez-vous vers le crowdlending (prêt participatif rémunéré)
  • Investir dans un projet immobilier ou porteur d’actif
    → Combinez crowdlending avec des obligations ou minibons
  • 💡 Un projet entrepreneurial ? Orientez-vous vers des plateformes PSFP ou CIF, qui vous offriront un accompagnement structuré et des investisseurs qualifiés.

    Étape 2 : Évaluez votre profil (ou celui de votre plateforme)

    Posez-vous ou posez à votre client les bonnes questions :

    • Avez-vous déjà levé des fonds auparavant ?
    • Disposez-vous de documents financiers solides (BP, compte de résultat, valorisation) ?
    • Avez-vous une communauté prête à investir (newsletter, clients, réseau) ?
    • Êtes-vous prêt à ouvrir votre capital ?
    • Avez-vous les ressources pour gérer la conformité KYC / RGPD / fiscalité ?

    👉 Ces critères vous orienteront vers des plateformes autonomes ou full-service, et vers le bon niveau de structuration (SPV, obligation, BSA Air…).

    Étape 3 : Analysez les modèles économiques des plateformes

    Toutes les plateformes ne se valent pas. Certaines sont très sélectives, d'autres plus accessibles mais moins impliquées.

  • Mode de financement proposé
    → Don, prêt, equity (actions), obligations… à adapter selon votre besoin
  • Statut et agrément réglementaire
    → PSFP (agrément AMF/ACPR), CIF ou plateforme non réglementée selon les cas
  • Niveau d’accompagnement fourni
    → Accompagnement juridique, marketing, fiscal, ou simple mise à disposition d’outils
  • Coût global de la collecte
    → Additionnez les frais d’entrée, success fees (souvent 5 à 10 %) et frais de SPV ou de structuration
  • ‍‍Type de communauté d’investisseurs
    → Grand public (crowd), business angels, ou co-investissement avec des fonds professionnels
  • 💡 Komission vous aide à comparer en toute neutralité ces critères, plateforme par plateforme, pour identifier la plus adaptée à votre projet.

    Étape 4 : Vérifiez la solidité des prestataires techniques

    Pour les plateformes, le succès repose aussi sur le bon choix de partenaires technologiques :

    • PSP agréé (paiement, escrow, IBAN)
    • Outil de gestion des souscriptions et des flux
    • Solution KYC automatisée et conforme
    • Reporting & fiscalité (IFU, attestations)

    ⚠️ Une mauvaise intégration ou un prestataire inadapté peut ralentir votre go-to-market ou vous exposer à des risques juridiques.

    🎯 Komission peut cartographier l’ensemble de votre stack en fonction de votre projet, et vous recommander les meilleures solutions du marché.

    Étape 5 : Comparez les coûts totaux (et les coûts cachés)

    Ne vous fiez pas uniquement aux frais affichés par les plateformes. De nombreux coûts "invisibles" peuvent impacter la rentabilité de votre collecte. Voici ceux à surveiller attentivement :

    • Création et gestion du SPV
      → Statuts juridiques, immatriculation, tenue comptable, déclaration fiscale
    • KYC / AML (conformité réglementaire)
      → Facturation à l’acte (par utilisateur vérifié) ou abonnement mensuel
    • Frais de paiement
      → Commissions sur les transactions, frais par wallet ou par retrait bancaire
    • Distribution des dividendes ou remboursements
      → Coûts de virement unitaire, traitement en lot, gestion des IBAN
    • Support client ou assistance technique
      → Option souvent facturée à part : SLA, hotline, personnalisation

    💡 Komission vous aide à modéliser l’ensemble de vos coûts sur 12 à 36 mois, en tenant compte de votre volume, de vos objectifs et de vos contraintes réglementaires, pour identifier la solution la plus scalable et rentable.

    Synthèse : les 5 étapes Komission pour bien choisir

    1

    Clarifiez vos objectifs

    Définissez le montant, le type de projet (solidaire, immobilier, croissance) et votre horizon de financement.

    2

    Évaluez votre profil

    Analysez vos ressources disponibles, votre expérience entrepreneuriale et la taille de votre communauté.

    3

    Comparez les plateformes

    Regardez le modèle de financement, l’agrément (PSFP, CIF) et le niveau d’accompagnement proposé.

    4

    Structurez votre stack

    Assemblez les bons blocs : PSP, séquestre, SPV, KYC, fiscalité, IFU si nécessaire.

    5

    Anticipez les coûts

    Calculez les frais visibles et cachés : SPV, success fees, coûts juridiques ou d’émission obligataire.

    ❓ FAQ – Les questions fréquentes sur le crowdfunding, les SPV et les plateformes

    Quelle est la différence entre crowdfunding, crowdlending et crowdequity ?

    Crowdfunding est un terme générique qui désigne toute collecte de fonds participative (don, prêt, equity).
    Crowdlending est un prêt participatif : les investisseurs sont remboursés avec intérêts.
    Crowdequity permet aux contributeurs de devenir actionnaires ou obligataires d’une entreprise.

    Suis-je obligé de passer par une plateforme agréée PSFP ?

    Si vous levez des fonds sous forme de prêt ou d’investissement, oui : vous devez utiliser une plateforme agréée PSFP (ou CIF dans certains cas très limités).
    Les plateformes de dons ou de récompenses ne sont pas soumises à cet agrément, sauf si elles manipulent des fonds pour des tiers.

    Est-il obligatoire de créer un SPV pour ma levée ?

    Non, mais c’est fortement recommandé dès que vous accueillez plus de 10 à 20 investisseurs.
    Le SPV permet de consolider les participations dans une structure unique, d’éviter d’éclater votre cap table, et de faciliter les futurs tours de table.

    Qu’est-ce qu’un PSP et pourquoi en ai-je besoin ?

    Un PSP (Prestataire de Services de Paiement) est une entreprise agréée pour gérer des flux financiers.
    Toute plateforme qui encaisse des fonds pour le compte de tiers doit passer par un PSP : wallet, escrow, IBAN, KYC…
    Exemples : Lemonway, MANGOPAY, Treezor, Modulr…

    Komission peut-il m’aider même si je suis une plateforme déjà existante ?

    Absolument. Komission peut :
    • Vous aider à changer de PSP
    • Réduire vos frais techniques
    • Ajouter une brique manquante à votre stack actuelle (escrow, SPV provider, KYC automatisé, etc.)

    Conclusion – Trouver le bon partenaire, c’est déjà réussir sa collecte

    Qu’il s’agisse de lever 30 000 €, 3 millions, ou de construire une plateforme complète de financement participatif, le choix de votre modèle, de votre structure juridique et de vos prestataires est stratégique.

    👉 Les erreurs les plus fréquentes (mauvais PSP, absence de SPV, frais cachés, outils non scalables…) peuvent ralentir votre projet, faire fuir les investisseurs, ou vous exposer à des sanctions réglementaires.

    Komission, le comparateur des solutions de collecte

    Komission.fr est le courtier indépendant spécialisé dans les solutions de paiement, de collecte et de structuration financière pour :

    • ✅ Les porteurs de projet qui veulent lever des fonds via la bonne plateforme
    • ✅ Les plateformes qui veulent structurer ou optimiser leur stack PSP, SPV, KYC et escrow

    🎯 En 5 minutes, nous analysons vos besoins et vous connectons aux meilleurs prestataires du marché (plus de 80 partenaires référencés).
    💡 Objectif : gain de temps, économies, conformité.

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    Jérémy MEUNIER

    Fondateur de Komission
    Je suis Jérémy MEUNIER, expert des solutions de paiement pour le magasin et le commerce en ligne. J’ai piloté pendant 10 ans la Direction Commercial d’un acteur majeur de la distribution de terminaux de paiement en France (+230k POS et +17k clients), ensuite co-fondateur d'un orchestrateur du paiement all in one (+20M€ ARR) et administrateur de l’association du paiement Français.