Choisir sa solution de paiement : la méthode 2025 pour entreprises et e-commerçants
.webp)
Comment optimiser vos paiements pour gagner en efficacité, en conversion et en rentabilité ?
La checklist ultime pour commerçants et e-commerçants
1. Définir ses enjeux de paiement : un choix stratégique avant tout
Dans un monde où chaque clic ou interaction peut générer une vente ou provoquer un abandon, la stratégie d’encaissement devient un levier business à part entière.
Trop souvent réduite à un simple sujet technique, elle impacte en réalité la conversion, la trésorerie, la fidélité client… et vos marges.
Avant de choisir un prestataire, il est essentiel de clarifier vos enjeux et de cartographier vos typologies de paiement.
Comprendre les typologies d'encaissement
Chaque entreprise encaisse différemment. Un réseau de boutiques ne gère pas ses paiements comme une marketplace ou une entreprise de services. Voici les quatre grands scénarios que vous devez analyser pour bien dimensionner votre besoin.
En magasin (point de vente physique)
C’est le cas le plus courant dans le retail, la restauration, les enseignes multisites ou les pop-up stores. L’enjeu est d’assurer un encaissement :
- fluide (rapidité, sans bug ou latence),
- fiable (connexion 4G ou wifi stable),
- et moderne (TPE Android, SoftPOS, Tap to Pay).
Les bons outils doivent permettre la gestion :
- des terminaux de paiement physiques (TPE fixes ou mobiles),
- des modes de paiement dématérialisés (wallets, QR codes, titres-resto),
- d’un suivi centralisé multi-boutiques.
💡 👉 À lire aussi : Acheter un TPE : guide complet 2025
En ligne (site e-commerce ou plateforme)
Le parcours client est ici entièrement digitalisé. Le paiement est une étape-clé pour :
- conclure la commande (avec ou sans compte client),
- rassurer (sécurité, personnalisation, logo de la marque),
- et convertir sans friction.
L’enjeu est de proposer :
- une intégration fluide (via plugin ou API),
- une page de paiement responsive, rapide, multilingue et multi-devise,
- des moyens de paiement variés (CB, PayPal, Apple Pay, virement instantané, etc.).
À distance (téléphone, lien de paiement, QR code)
Souvent négligée, cette forme d'encaissement est stratégique pour :
- les TPE/PME en B2B (devis, acomptes, règlements),
- les métiers de service (télévente, rendez-vous téléphoniques),
- ou les systèmes de click & collect.
Il existe des solutions légères, rapides à mettre en œuvre :
- lien de paiement personnalisé,
- paiement par QR code ou email,
- encaissement par téléphone via terminal virtuel.
Omnicanal (expérience client unifiée)
C’est le graal des enseignes modernes : proposer une expérience de paiement fluide, quel que soit le canal utilisé.
Cela suppose :
- un suivi client unifié (fichier client unique, historique des achats),
- une gestion back-office centralisée (reporting, compta, litiges),
- et une technologie harmonisée (PSP unique ou orchestré).
Ce modèle est particulièrement adapté aux :
- réseaux de magasins avec e-shop,
- marques D2C (direct to consumer),
- grandes enseignes multisites.
Quels objectifs prioriser ?
Vos choix techniques doivent être pilotés par vos priorités business. Voici les 5 objectifs majeurs à cadrer avant de démarrer votre recherche de PSP.
1. Augmenter la conversion
Une solution de paiement adaptée permet de :
- réduire les frictions en fin de parcours (checkout optimisé),
- proposer les bons moyens de paiement selon la cible,
- récupérer des ventes grâce aux relances ou au replay automatique.
Un mauvais prestataire = jusqu’à 15 % de ventes perdues
2. Réduire les abandons de panier
80 % des paniers e-commerce sont abandonnés, dont 20 à 30 % au moment du paiement. Les causes :
- processus trop long,
- manque de confiance,
- méthodes de paiement absentes.
Un bon PSP vous permet :
- d’intégrer le paiement en 1 clic,
- de rassurer avec un checkout à votre image,
- de proposer le bon canal au bon moment.
3. Gagner du temps sur l’intégration ou la gestion
Le paiement ne doit pas devenir une charge lourde pour vos équipes :
- modules e-commerce plug & play,
- connecteurs ERP natifs,
- outils de suivi en temps réel depuis un back-office unifié.
4. Réduire les frais et commissions
C’est un levier majeur, souvent mal optimisé.
Vous devez analyser :
- les frais fixes (abonnement, location de TPE),
- les frais variables (taux de commission, par type de carte),
- les frais cachés (remboursements, litiges, change, etc.).
Un bon comparatif permet d’optimiser jusqu’à 30 % de frais sans perte de service.
5. Sécuriser les paiements
Mais sans sacrifier la conversion :
- Moteur de règles anti-fraude ajustable,
- Authentification forte (SCA) maîtrisée,
- Accès à des exemptions 3DS,
- Gestion des litiges et chargebacks optimisée.
2. Les critères fondamentaux pour bien choisir sa solution de paiement
Une fois vos flux d’encaissement bien définis, il est temps d’analyser les critères objectifs pour sélectionner la bonne solution de paiement.
Trop d’entreprises choisissent leur prestataire pour une seule raison (le coût, la notoriété, l’intégration avec un CMS…) — sans mesurer tous les impacts business. Or, une erreur ici se paye en baisse de conversion, surcoût opérationnel ou tensions comptables.
Voici les 4 piliers incontournables pour prendre la bonne décision.
L’intégration technique : simplicité, compatibilité, scalabilité
Un bon prestataire doit s’adapter à vos outils, pas l’inverse. L’intégration technique est un point de friction souvent sous-estimé.
Modules e-commerce prêts à l’emploi
Si vous utilisez un CMS comme Shopify, WooCommerce, Magento ou Prestashop, vérifiez que le PSP propose :
- un module natif ou certifié,
- une documentation claire et à jour,
- un support technique réactif.
API ou solutions low-code
Pour les projets sur mesure ou SaaS, privilégiez :
- une API REST bien documentée,
- une bibliothèque SDK (PHP, Python, JS...),
- des webhooks pour les retours de paiement.
Les solutions low-code (comme Stripe, Checkout, Lemonway) permettent un time-to-market plus rapide.
Plug & play ou intégration sur-mesure
Posez-vous cette question clé : ai-je besoin de personnaliser mon parcours de paiement ?
Si oui, optez pour un PSP qui permet :
- des redirections flexibles,
- l’ajout de composants front,
- ou la gestion d’un iframe sécurisé.
Maintenance et mises à jour
Un bon prestataire gère les évolutions réglementaires (DSP2, SCA, CB2A…), et vous évite :
- des mises à jour coûteuses,
- des interruptions de service,
- ou des patchs manuels chronophages.
💡 👉 Voir aussi : Intégrer une API de paiement : méthode pas à pas
Les moyens de paiement proposés
Le choix des méthodes de paiement est directement lié à votre audience. En 2025, vos clients attendent bien plus que la carte bancaire.
Cartes bancaires
Le minimum vital : CB, Visa, Mastercard, avec :
- une gestion des cartes à autorisation systématique,
- les cartes affaires ou corporate,
- et les cartes étrangères (si besoin international).
Wallets
Les portefeuilles électroniques progressent, notamment sur mobile :
- Apple Pay, Google Pay, Samsung Pay,
- PayPal et ses variantes pro,
- Intégration via SDK ou tokenisation.
Virements (SEPA ou instantanés)
Idéal pour le B2B, les paniers élevés ou les clients réticents aux cartes :
- SEPA classique (D+1),
- SEPA Instant (10 secondes),
- avec génération automatique d’IBAN ou de lien.
Paiement fractionné / BNPL
Très utilisé en e-commerce, il permet :
- d’augmenter le panier moyen,
- de réduire l’hésitation d’achat,
- avec des solutions comme Alma, Oney, Scalapay.
Titres et moyens alternatifs
Si votre clientèle l’exige, regardez les options suivantes :
- Titres-resto dématérialisés (Edenred, Swile, UpDéjeuner),
- Chèques-vacances ANCV, CADO,
- Cryptomonnaies, stablecoins (cas très spécifiques).
Le parcours utilisateur (UX et checkout)
La page de paiement est votre dernier levier pour convertir. Ne laissez pas votre prestataire brider votre UX.
Page de paiement personnalisable
Affichez votre logo, vos couleurs, vos mentions légales.
Un checkout rassurant améliore le taux de conversion de 3 à 12 % selon les secteurs.
Paiement en un clic / récurrent
Indispensable pour :
- les abonnements (SaaS, presse, services),
- le retail fidélisé (paiement en 1 clic, “remember me”),
- le B2B (règlement simplifié).
Privilégiez un PSP qui tokenise les cartes avec certification PCI DSS.
Multilingue / multi-devise
Utile dès que vous vendez à l’international :
- page traduite automatiquement,
- affichage dynamique de la devise locale,
- gestion des taux de change et frais associés.
Responsive & mobile-first
Le paiement doit s’adapter nativement au mobile, sans bug de redirection ou latence.
Un mauvais affichage mobile = jusqu’à 40 % de perte de conversion.
Le coût total d’une solution de paiement
Au-delà du prix affiché, mesurez le TCO : Total Cost of Ownership.
Frais fixes
- Abonnement mensuel,
- Location ou achat de TPE,
- Coûts minimums mensuels.
Frais variables
- Commissions par transaction,
- Suppléments sur certaines cartes (Amex, cartes business),
- Frais d’acquisition ou de mise en conformité (KYC/AML).
Frais d’installation
- Coût de setup initial (souvent négociable),
- Intégration technique / module CMS,
- Formation des équipes.
Frais cachés
- Frais de rejet (NSF, 3DS refusé…),
- Litiges / chargebacks (souvent > 15 € par cas),
- Frais d’internationalisation (change, devises),
- Facturation d’options de base (export CSV, analytics...).
💡 👉 Astuce : Comparez gratuitement +80 PSP sur Komission.fr
3. Sécuriser les paiements sans bloquer la conversion
Sécuriser les paiements est indispensable, surtout dans un contexte de fraude numérique croissante et de réglementation européenne de plus en plus stricte (DSP2, SCA, RGPD…).
Mais trop de protection tue la conversion.
Une authentification trop rigide, un checkout surchargé, ou des transactions bloquées à tort peuvent engendrer une perte sèche de 3 à 10 % du chiffre d’affaires, selon les cas.
L’objectif est donc clair : trouver l’équilibre optimal entre sécurité, fluidité et conformité.
Conformité réglementaire : rester à jour
Tout PSP digne de ce nom doit :
- être conforme à la directive européenne DSP2,
- proposer une authentification forte du client (SCA),
- intégrer les dernières versions de 3D Secure (3DS2),
- garantir la sécurité des données bancaires (via certification PCI DSS, tokenisation, hébergement sécurisé…).
💡 Un bon prestataire vous accompagne pour mettre à jour vos obligations, sans charge technique pour vos équipes.
Moteur anti-fraude personnalisable
La lutte contre la fraude ne doit pas être uniforme.
Un moteur intelligent doit pouvoir :
- Définir des règles de scoring (IP, pays, panier, historique),
- Déclencher des vérifications spécifiques sur les cas suspects,
- Autoriser les clients réguliers à bénéficier d’un parcours fluide.
Exemple : un client fidèle qui commande 10 fois par an n’a pas besoin de 3DS à chaque paiement.
Authentification forte… mais intelligente
L’authentification 3D Secure est obligatoire, sauf exemptions.
Un bon PSP doit vous permettre :
- de définir des seuils de déclenchement (ex : 100 €, 500 €, par type de carte ou zone géographique),
- d’activer les exemptions automatiques (clients de confiance, faibles montants, paiements récurrents),
- d'accéder aux “frictionless programs” de Visa / Mastercard.
Accompagnement & gestion des litiges
Un prestataire efficace ne se limite pas à l’autorisation du paiement :
- Il vous aide à prévenir les fraudes grâce à des outils de surveillance,
- Il met à disposition des tableaux de bord clairs,
- Il vous assiste en cas de chargeback ou litige (preuve d’achat, suivi de transaction, réponse client, délais légaux...).
Monitorer sans alourdir l’expérience client
Un bon système de paiement sécurisé se fait… sans que le client ne le ressente :
- Détection automatique des anomalies sans alerte visible,
- Redirection 3DS fluide (interface intégrée, mobile-first),
- Conservation des moyens de paiement en toute sécurité (tokenisation certifiée PCI-DSS).
4. Booster ses performances de paiement
Un bon prestataire de paiement ne se contente pas d’accepter ou refuser une transaction. Il doit maximiser vos chances d’encaissement — en optimisant le taux d’acceptation, en réduisant les erreurs techniques et en vous connectant au bon réseau bancaire.
Chaque point de conversion gagné est du chiffre d’affaires récupéré.
Voici les leviers clés pour améliorer vos performances de paiement.
Optimiser son taux d’acceptation
Le taux d’acceptation (ou taux d'autorisation) mesure la part des paiements effectivement validés par les banques.
Un bon taux dépasse 94 % en moyenne — en dessous, vous perdez de l’argent chaque jour.
Pourquoi certaines transactions échouent ?
- Mauvaise configuration technique (3DS, API…),
- Refus par la banque émettrice (profil client, montants…),
- Mauvais routage (le PSP ne choisit pas le bon acquéreur),
- Incompatibilité entre carte et devise.
Ce qu’un bon PSP vous apporte :
- Connexions directes aux banques émettrices,
- Optimisation du “payment routing” (choix automatique de l’acquéreur),
- Suivi en temps réel des refus + motifs clairs.
Rejeu automatique des transactions échouées
Certaines transactions sont refusées… alors qu’elles pourraient réussir au second essai :
- Problème de SCA (3DS expiré, téléphone indisponible),
- Solde temporairement insuffisant,
- Bug de communication entre PSP et banque.
Un bon prestataire peut rejouer automatiquement :
- en reproposant la SCA au bon moment,
- en changeant de canal d’acquéreur,
- ou en relançant le client sans action requise.
Cela permet de récupérer 3 à 5 % de ventes en moyenne.
Accès aux “frictionless programs” des réseaux bancaires
Visa, Mastercard et certains PSP offrent des programmes permettant d’éviter l’authentification forte pour certaines transactions :
- clients fidèles ou “trusted beneficiaries”,
- faibles montants,
- historiques d’achat récurrents.
Pour y accéder, vous devez :
- maintenir un faible taux de fraude (< 0,13 %),
- vous connecter via un PSP éligible,
- justifier vos parcours auprès des réseaux.
Améliorer le routage bancaire
Certaines solutions comme Adyen, Checkout.com ou Stripe permettent un routage intelligent, c’est-à-dire :
- choisir le bon acquéreur selon la carte, la banque, le pays,
- éviter les banques qui “refusent souvent”,
- proposer un second acquéreur en cas d’échec.
Ce système, appelé Smart Routing, améliore directement :
- le taux d’acceptation,
- la vitesse d’encaissement,
- et diminue les échecs techniques.
Vous perdez des ventes à cause de paiements refusés ?
Avec Komission, vous identifiez rapidement :
- si votre taux d’acceptation est sous-performant,
- si un meilleur PSP pourrait le corriger,
- et comment activer le replay automatique ou le routage intelligent.
👉 Analysez votre performance paiement gratuitement
et recevez une sélection de PSP optimisés pour votre activité.
5. Centraliser le pilotage financier et comptable
Encaisser, c’est bien. Suivre, contrôler et intégrer les paiements, c’est mieux.
Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à une complexité croissante dans le pilotage des flux :
- multicanal (boutique + e-commerce),
- multi-prestataires (TPE, CMS, marketplace, ERP),
- multidevises ou multi-comptes bancaires.
Là où certains PSP se contentent d’encaisser, d’autres vont plus loin : tableaux de bord unifiés, exports comptables automatisés, compatibilité ERP, rapprochement bancaire natif…
Voici comment choisir une solution vraiment pilotable.
Suivi des paiements en temps réel
Un bon prestataire vous permet de :
- Visualiser toutes vos transactions depuis une interface unique,
- Suivre l’état (accepté, rejeté, en litige),
- Identifier les anomalies : pics de rejet, bugs, doublons…
Vous gagnez :
- en réactivité pour corriger un bug ou un souci client,
- en visibilité sur les flux (CA encaissé vs. panier moyen).
Fonctionnalités à exiger :
- Dashboard centralisé multicanal (site + TPE),
- Filtres par jour, canal, devise, statut,
- Export CSV ou API pour vos outils internes.
Analyse des performances par canal
Le paiement n’est pas qu’un sujet technique : c’est un levier stratégique.
Un bon back-office vous permet d’analyser :
- le taux de conversion réel à l’étape du paiement,
- la répartition par moyen de paiement,
- les causes d’échec ou de friction (3DS, carte refusée, plafond…).
C’est ce qui permet ensuite d’agir :
- désactiver un mode de paiement peu utilisé,
- optimiser un bouton ou une redirection,
- changer d’acquéreur si une carte est systématiquement rejetée.
Gestion comptable et automatisation
Une bonne solution doit parler à votre DAF :
- Génération d’exports comptables normalisés (Excel, CSV, OFX),
- Lettrage automatique des règlements,
- Intégration API ou plug-in vers les ERP (Sage, Cegid, Quickbooks…),
- Centralisation des frais, rétrocessions, litiges, pour un calcul précis des marges nettes.
